Sang d'acier - 2017

Du Blade Runner à la sauce cantonaise qui sombre dans le ridicule au bout de 5 minutes. C’est long, c’est mou, c’est confus, et même les scènes d’action mal chorégraphiées sont digne d’un mauvais jeu vidéo.

Quant à Jackie Chan, le roi du kung-fu comique et du film d’action inventif que nous aimons tous, il semble ici en pilotage automatique, coincé dans un rôle de vieux flic mélodramatique qui pense avoir des flashbacks mystiques. L’acteur tente désespérément d’avoir l’air concerné, mais c’est un peu comme voir un lion de cirque fatigué dans une pub pour dentifrice : pathétique et gênant.

Mention spéciale aux dialogues, probablement traduits depuis le mandarin via Google Traduction, version 2006. On assiste à des échanges aussi profonds qu’un manuel d’aspirateur et aussi émouvants qu’un PowerPoint sur la sécurité au travail.

Bref, 65 millions pour voir Jackie Chan courir après sa dignité dans un décor en carton-pâte, c’est cher payé.